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Marihanama

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Archives
2 décembre 2018

Ombre

Sur le ponton Imaginaire Plonge le clair Rai de la Lune Via ce plongeon Ce liminaire L’eau sent que l’air De feu s’allume Et ce bourgeon Si luminaire En un éclair Lisse illumine Le blanc coton De l’atmosphère L’osmium le fer Le néodyme L’ombre de l’homme...
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25 novembre 2018

Amakara

J’aimais ma Cara, sœur, au bout de l’apogée, Sentir battre ton cœur et quand s’en est allée Ta guillerette phrase, humeur Sans calcul ; et sans pleur, guettais le périgée Le lent tour, l’oublier ; fasse que cette année Soit moins qu’un an puis donne l’heur...
24 novembre 2018

Marcher

Les pans de sa cape enlèvent les ocres et les grenats des feuilles mortes L’allée a l’humide odeur de novembre, les bolets écoutent la Sambre Il passe le seuil et rejoint les ogres et les fées glissent sur les cordes De doux doigts joyeux dont les bagues...
18 novembre 2018

Englober

J’ai grandi sans la messe et sans dominicales Angoisses qu’on confesse et sans génuflexions, Sans Coran, ni Thora, n’avais Dieu, ni d’escales ; Debout, me guidait Râ mais sans adorations. Mes humeurs inégales, mes peurs, mes détresses Fondaient en musicales,...
17 novembre 2018

Ce baiser

Chacun son bateau ivre, chacun son coracle, A la rame, la rime, à la voile, le vent De l’image et du son de la vie, un spectacle Intimiste de mots sur des formes d’avant. C’est l’azur et les champs où des lunules, règles, Clignent en intriguant l’effronté...
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11 novembre 2018

Grisâtre

Ah j’aime quand mon clairon brille Et que je marche aux défilés Nous sommes telle l’escadrille Qui souffle, les pieds nickelés ; Sur ces lieux, plus une escarbille, Aux sols laqués plus ou moins laids, Pour une terre, peccadille, N’est preuve des humains...
4 novembre 2018

Clefs

Des portes à perte de vue Entrebâillées, ouvertes, roses, Un inventaire, une revue D’issues béantes ou bien closes Dont le poème est le sésame, Permettent l’évasion de l’âme De l’Asie à la Grèce antique Et si le vers est le portique, Les clés sont l’encre...
3 novembre 2018

Poiein

Ce sont des temps, des lieux où l’on ne rêve pas : Et pourquoi donc dormir, chaque souffle est un pas Sur la terre d’éveillés songes ; C’est la mort ? Fi d’elle et de ses tristes torpeurs Qui jadis rendaient l’homme engoncé dans les peurs Qu’il affrontait...
2 novembre 2018

Une nuit

Par-delà la mangrove, Au pied du mont-Koghi, Le cri rauque – Kagu ! -Tel celui du sloughi- Lancé par le cagou, Donne à la nuit le groove Tu rêves, près de l’eau, Tout ointe de monoï, Hâlée aux rais de lune, -Glisse la carpe koï, Danse la libellule : Auréole...
31 octobre 2018

Un matin

Sur le matin d’un lac en novembre Le vieux sapin mélange son ambre Aux rais naissant La poudre d’or donne au dos du sandre Mille couleurs : un pur épicentre Iridescent Quand le pêcheur mime un amble habile Cingle le ciel, d’un coup sec, l’habille D’un...
28 octobre 2018

Appâts rances

Ta chair molle pendue au trouble du miroir, Les traits qui grincent, rus, du nez aux commissures Labiales, feus sourires, livrent, meurtrissures, La carte des grimaces traçant le mouroir Où tes yeux, leur iris, feignent encor de croire A l’étonnement,...
19 octobre 2018

Vers

Super ! Nous voilà Dieu, nous tous la Noosphère, La Reine du Cosmos, la Belle Humanité, On s’écharpe, on s’étripe, on croît, on prolifère, L’un brûle et l’autre coule ainsi, qu’alors y faire Que compter le degré de cette absurdité ? Fût-ce un coup du...
30 septembre 2018

Au café de la PLace

Numéro 10, fin des années Soixante-dix, Au mitan d’une rue à l’étrange odonyme Pour l’enfant dont les ans à peine passaient 10, Mais qui pouvait bien être ce Monsieur Lénine ? De dessous cette plaque on voyait le bistrot : Au Café de la Place où Jean...
23 septembre 2018

Le taboulatin

A peine poignaient-ils par les trous, interstices, Creusés par les temps vieux sur le marron velours De double-rideaux tristes, à peine ces jours Avaient-ils point déjà qu’arrivaient les délices En pagaille de chairs au travers les ajours D’une soie aguicheuse...
14 septembre 2018

Vendredi

Après avoir émietté Les têtes d’une herbe sèche Parallèle à la moustache Avoir la ligne sculptée Sur l’image à peine éthérée D’une vie et de son langage S’enroulaient Des succédanés de sons lourds Qui pèsent un corps conditionnent Des « oui je te comprends...
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