28 octobre 2018
Appâts rances
Ta chair molle pendue au trouble du miroir,
Les traits qui grincent, rus, du nez aux commissures
Labiales, feus sourires, livrent, meurtrissures,
La carte des grimaces traçant le mouroir
Où tes yeux, leur iris, feignent encor de croire
A l’étonnement, ciel, aux propices azurs,
A l’extase sereine, aux philtres fous et sûrs
Qui floutent l’échéance, et d’à la fin, l’accroire.
Au ponant, ta peau ment, te souffle l’illusoire
Impression de marcher dans de vieilles chaussures
Lassées de reposer, la nuit, dans leur nichoir ;
Au levant, l’envie efface dans un mouchoir
Les miasmes, les nuages et les moisissures
Et ta psyché s’amuse sur sa balançoire
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