5 mars 2021
Dompter Niran
Au clair lagon, le sable blond du motu rond
Vire au gris-blanc quand, fou, le vent, tel un tyran,
Sonne le gong et la nuit -song- hèle Niran,
Qui, dans l’élan, si violent, l’œil rubicond,
Lève une lame et feu le calme sur la palme ;
Niran résonne ! et bruit l’atoll, d’effroi, frissonne
Un zest, un lime, un geste ultime ; un cœur raisonne
Sur la farine où l’eau dessine –elle est calame-
« Mille rugissements », signe l’oursin-crayon,
- L’horreur bat pavillon ! Qu’importe, nos gréements
Sont faits du pandanus des ors de la mangrove,
- Approche-toi plus près, diablotin, trublion,
« Eternels » en ta langue, sont-ce ces « hi-hans » ?
Approche-toi, doux souffle, ici, c’est Peace&Love !
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