Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Marihanama
Publicité
Archives
15 janvier 2021

Pendant

 

 

Mais encor aujourd’hui, je vis un homme mort,
-Des grains grenat tressaient la peau de ses phalanges-
Il m’avait vu paraître, -il avait vu mes langes-,
Il n’était plus qu’un corps échoué près d’un port :

Une souche auprès de laquelle un cœur s’épanche
Et griffe un mot sur le cahier des réconforts,
Ne recevant signal d’aucuns dieux, ni consorts,
C’était : « Fête à la mort, à sa page si blanche ! ».

Lors y voyant sa vie et son air rigolard,
-Tranchant de sa main leste et la fesse et le lard-,
Durant quarante jours, c’est la clinche qui chouine,

Et plus il devient gris, plus les plaques sont art,
« - A notre regretté Tonton, sus à son dard !
- Qu’à nos, Eh !, mémoires, ton humour glisse et couine».

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité