Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Marihanama
Publicité
Archives
24 septembre 2015

Elément

Aux diptères vert-chrome galvanisés en devenir, exo-utérins mais endo-digestifs, garants de notre auto-putréfaction, ashes to ashes, de la préhistoire non élucidée de nos mères, un temps véhicules de nos morts enlacées par les serpents les plus colorés et les plus langoureux, glace parmi les glaces, miroir des consciences seules, avant que le noir ne s’illumine par le biais d’un chas d’origine, bulle première qui recèle la chaleur du cri qui libère et qui prive
De l’eau

Les civelles s’agacent, s’exposent et s’offrent au mystère, comme « une étrange mer des Sargasses » aurait écrit Brautigan, en s’interrogeant face au résultat du plaisir procuré par l’immensité de la chevelure de son souvenir nippon, une autre danseuse d’Izu, rempart évanescent, nuage-couverture d’une montagne-rock qui te cache la vue du ciel, d’où affleure à peine la crête et te donne l’envie
De l’air

Ne tardent pas à venir la peur et l’opacité de sa voûte de questionnements asphyxiants, paralysants, distillation de fragrances au curare, doutes, dilemmes, tergiversations, immobilité, non-choix, projections et désirs avortés dont ton cerveau recrache les placentas gris des rêves mort-nés, ces idées de surnaturel par lesquelles tu croyais t’accoucher toi-même et dont la silhouette n’inclut même pas ce corps que tu livres à la langue
Du feu

Les poings serrés face au soleil, ta nuque soutient ta tête qui se courbe, ton menton touche ton thorax et l’animal au cœur d’homme, englué dans un temps qu’il ne comprend pas, emmailloté dans une ganse qui l’oppresse, broyé par le carcan du néant, fléchit les jambes et plante ses genoux dans l’espoir
De la terre


Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité