Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Marihanama
Publicité
Archives
7 août 2021

A la lépreuse

 

 

Vous tuâtes la bête et maintenant : Silence !

Vous occîtes la carne et se glaçaient vos rues ;

Vrai qu’elle nous léprait, l’on eût dit mille grues

Crachant sur nos trottoirs, avec une insolence !,

 

Là, des tiges de faire au cœur d’un béton, nues,

Ici, des grains d’écrire à se grêler l’enfance

De bubons, l’ergastule à son corps fut l’offense

Ultime ; elle irradie au plus noir de nos nues.

 

La voilà seule enfin dans quelque caniveau

A glairer son mal-être et son âme, un fléau

Qui gangrénait notre poème. Elle est partie.

 

Enfin le calme est revenu, notre cerveau

Continue à s’extasier sous le préau

D’une cour où se toisent la rose et l'ortie.

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité