7 août 2019
zzzzzzzzzz
Au virage du rêve, au rivage du vers
Apparaît la paresse, appareille l’ivresse
Un décorum ami démuni de livre, est-ce
L’or d’un doux paradis qui drague les enfers ?
Au rivage du fleuve, au virage du vers,
Les matelas de mousse amassés sur l’eau douce,
-Edredons de l’ondine un temps brune, un temps rousse-
Sont venins et morphine aux plis des plus beaux vairs.
Par-delà tous les ciels, après l’âge du vers,
Parmi les tamarins, le margouillat se glisse
Sur un vieux chant marin qu’un aztèque air éclipse,
Un zinzolin sanglot cinglant les univers.
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