17 mai 2019
Porte lunaire
A droite, à l’est, au levant, une immense langue lèche
Le bleu-nuit
Ne s’entend que l’océan mû par quelque vague lâche
Qui jouit
A l’ouest, au ponant, s’agace au grain de l’écorce sèche
La fourmi
Electrique, elle rêvasse à ces douleurs que feint, cache
L’ennemi
Juste en face un feu crépite et sa chaleur file en flèche
Comme un cri
Dans la blancheur d’une lune où la rotondité flashe
Torii !
Publicité
Publicité
Commentaires