1 avril 2018
Infinitif
Colorier l’étang, le peindre aux numéros
Tisser la juste laine aux trous du canevas
Hisser l’ultime pierre, au sommet des gravas
Planter le fanal fou qui vibre au vent d’Eros
Ou laisser sur la ligne un hymne à la nuance
Elargir et la marge et le flou du mirage
Avalé par les vers qui, mi-plaisir, mi-rage,
Vous jettent aux enfers ou près d’une nue hanche
Piloter sous la pluie au hasard de l’humeur
Un trivers de printemps à l’allure éphémère
Qui tel un mandala rejoint l’émotion-mère,
Un étang sur l’instant qui à peine lu, meurt
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