6 février 2016
Détails
Un suricate aux pattes endormies dans un désert où vient comme tous les matins réchauffer les paupières -volets de velours noir- le soleil namibien,
s’éveille
L’estomac d’un lézard dans le coin du plafond d’un faré pacifique à la vue d’un moustique,
s’excite et fuse alors en une diagonale engamer l’animal perdu dans la lumière
Un caligo-hibou dont les ocelles jouent les regards assassins échappe au cinglant bec de l’oiseau prédateur qui filera ailleurs assouvir ses envies d’ailes de papillon de pampa du Pérou
Deux fûts juxtaposés d’une arme Manufrance attendent dans leur mire un ramier fatigué qui posera ses pattes
sur un sapin de croix
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