8 juillet 2015
De concert
Faré, case ou paillote au seuil de la mangrove,
Refuge, îlot sur l’île, aux portes toujours bées,
Un regard sur la brousse un autre sur les baies,
Elle est tantôt ma fuite et tantôt mon alcôve.
Quelque noix de coco comme un éphémère ove
Orne le front de l’antre aux tôles ondulées,
Sous le charme sacré des palmes, adoubées
Par le stipe de l’arbre où mon abri se love :
Côté mer, quand le soir offre un autre horizon
A lire patiemment -façon boustrophédon-
Les spasmes du soleil sur l’océan résonnent,
Ils frappent les trois coups du ballet de la nuit ;
Côté cour, margouillats et bourdons bleus entonnent
Une ode au crépuscule et mon souffle les suit.
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