22 juin 2019
Butiner
Parfois par un parfum parait frais le prénom
D’une intime émotion qui ressurgit, se glisse
Sur un sérieux travail dont l’affreux étymon
Epanouit l’esprit tant qu’il le paralyse,
L’endort dans un dilemme à l’odeur d’anémone :
Anémone, être une âme à l’ordre d’un Eole,
Emmêlée à l’image, aux couleurs d’Adonis
Animé par le rouge et l’heur de l’aréole
D’où s’écoulent –liqueur, et de mangue et d’anis-
Les divins châtiments qui mènent à Shéol.
Créoles sont les mots et le flou du non-dit,
Va, vient, vole et se tait. C’est l’instant. La vacance.
Perséphone est aux bains, Aphrodite, elle, au lit,
Ton cœur bat le safran, ta subtile fragrance
A le chant d’un baiser qui s’entend « Marguerite ».
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