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Marihanama
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17 février 2019

A la mort

 

 

Ce fut du vent, les eaux, les vents de l’eau, la Vie
Et la lave en la terre et sur l’humus, le feu 
Fit s’éveiller les sens, à son corps, il se fie,
Par ses mains et sa bouche, apprend le temps, l’envie
D’écouter la douceur des sons et fait le vœu,
De se nourrir de l’air, de la terre et du feu,
Souffle le vent sur l’eau, sur l’humus, Ô la Vie !

Or l’amniotique instinct mène au tiède refrain
Qui castre l’anankè qu’aucun danger ne frustre,
Ô Mort, grain du rouage qui brise le frein,
Casse, sans coup férir, le plus dur de l’airain,
Réduit au plus infime des éons, le lustre,
Bienvenue Ô terreur, mon soleil noir, illustre
Jeu, jus de mon esprit, sans toi, je ne suis rien.

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